LES ANIMATIONS DE LA JOURNÉE L'EXPOSITION DES TALENTS CACHÉS
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Vous verrez mon Nocher dans la gare centrale de Zurich en projection virtuelle du 24 au 28 août. Je suis très heureuse de participer à cette exposition une nouvelle fois ! Un projet porté par Artbox Projects.
Étrange art, en apparence, que celui qui se voue à briser pour rassembler, et qui privilégie dans le reconstitué le maintien du fragmenté. On connaît la réponse que les impressionnistes empruntent à l'optique de Chevreul à propos de leur technique de la touche divisée : c'est à l'œil qui regarde de reconstituer les contrastes que la juxtaposition a accentués. Mais tu sembles proposer un autre lien en ne te contentant pas du joint monochrome et en sollicitant la souplesse d'autres liants pour faire communiquer ce qui a été assez rigide pour craquer. Tu m'as parlé des matériaux avec tendresse, et jusque dans les plus solides tu sembles avoir retenu la malléabilité. Voilà une esthétique qui me plaît. Dans certaines de tes œuvres, les miroirs incrustés rappellent que ces bords nettement délimités dans lesquels tu as travaillé ne constituent que faussement un tout : dans leur reflet, les feuilles que par transparence la lumière découpe comme des tesselles les ramènent à l'état d'éclats. Et je me demande s’il faudrait, pour les apprécier pleinement, les contempler dans un environnement qui leur sied (comme dans pièces ou jardins les petits meubles que tu as habillés), ou si au contraire chaque production ne devient pas un lieu suffisant pour jeter son éclat sur ce qui l’entoure, insuffler à l’air dans lequel elle baigne un peu de l’atmosphère dont elle imprègne avec délicatesse la sensibilité de nos têtes. La mangrove notamment (au bord de la métamorphose… des métamorphoses) présente des côtoiements épatants ! qui laissent penser que, pour (re)devenir merveilleuse, irréelle, la nature n'aurait pas besoin de nouveautés mais de rapprochements plus intimes, paradoxalement de plus de place pour être moins dispersée (est-ce pour cette raison qu’une colombe, comme détachée du pont de navire surpeuplé, à la recherche d’une autre terre semble s’en échapper ?). J’attends avec curiosité de voir le troisième panneau vers lequel son bec fait tendre ce diptyque en devenir. Mais je suis aussi content de pouvoir apprécier ces deux pièces en tant qu’inachevées. Savoir qu’il leur manque quelque chose me touche. Et en songeant à ce complément manquant qui leur donne une étrange occasion d’occuper l’espace comme elles ne le pourront plus après, je me rappelle que nous avons, toi et moi, succinctement parlé de ces zones de distance, de transitions et de liaisons à propos des espaces quotidiens dans lesquels nous vivons ou passons. Et c’est ainsi que j’apprécie la parenthèse que dans laquelle tes œuvres me trouvent : un peu fatigué, satisfait de découvrir un pan dans lequel me délasser. Un peu divaguer. Tes oiseaux et les fleurs qui se détachent (comme tendues) sur fond beige me renvoient étrangement à des tapisseries, des broderies, et à travers elles à l’art du tissage. Qu'est-ce qui lui est pourtant plus étranger que ces surfaces lisses et cassantes ? Mais ne dis-tu pas de manière comparable que le galet est « l'allié des papiers volants pressé sur le bureau ! » et que la mosaïque trouve donc par le travail et la rêverie à relier ce qui, ailleurs que dans notre esprit, ne paraissait pas devoir se toucher ? Tu excuseras ces commentaires un peu décousus. Je ne souhaite pas trop les jointoyer. Comme tous les amateurs, j’ai peur au dernier moment, en repassant sur ce qui a été fait, de constater les défauts les plus flagrants, voire de tout gâcher. Je te laisse en te renouvelant mes félicitations pour ce travail de haute qualité ! Didier François Les Mangroves, en cours de réalisation, qui ont inspiré le commentaire de mon cher neveu, Didier François.
Du 19 au 24 mars 2022, sur le thème de la paix, une exposition internationale réunit au musée archéologique de Sousse (Tunisie) des mosaïstes de divers pays : Belgique, Turquie, Allemagne, Égypte, France, Grèce, Hollande, Serbie, Italie, Tunisie. J'ai le bonheur et la fierté d'y participer avec mon panneau PAIX picassiette.
En avril 2022, parution de la 21ème édition du Dictionnaire des Artistes Cotés (cotation Drouot). Il sera en vente sur Amazon et dans les librairies. J'ai le bonheur et le chance d'y figurer, grâce à Robert qui m'a proposée et à Christian qui m'a acceptée.
Du 1er février au 4 mars 2022. Artbox Project, exposition Galerie Urbanside, Zurich. J'y participe en virtuel avec mon Profil Vert-Tige.
À Carla Bayle, galerie du Philosophe, du 11 décembre 2021 au 23 janvier 2022, l'exposition des Cent Centimètres Carrés, organisée par Rue des Arts, fête son dixième anniversaire. Nous y exposons Rose-May (Arboretum), Jeff (Émaux) et moi (Coquillages sans crustacés). Un aperçu de nos mini-formats rassemblés. En partie virtuelle, en partie physique, l'exposition initiée par Artslettresmusique et Garonn'art a réuni 172 œuvres de toutes les disciplines. En avant-goût dans cette vidéo des œuvres présentées en galerie (16 exposants), et sur grand écran (42 exposants) Quelques vues de l'événement. JOURNÉE PATRIMOINE À LA MÉDIATHÈQUE. Samedi 18 septembre 10-16h Cette année 2021, le PATRIMOINE c’est pour vous, c’est pour nous, c’est pour tous. Trois artistes des Talents Cachés des Pradettes l'ont illustré avec leurs pratiques : MOSAÏQUE, PHOTOGRAPHIE, VITRAIL, LITTÉRATURE. PRÉPARATIFS ET STANDS LES JEUX ET ATELIERS Et l'article que j'ai écrit pour la Gazette, un vrai compte-rendu de la journée ! PATRIMOINE POUR TOUS À LA MÉDIATHÈQUE Chaque année en septembre, les journées du patrimoine inaugurent la saison artistique des Talents Cachés des Pradettes à la Médiathèque. Les trois artistes participants, Michel, Thérèse et Lucie ont décliné le thème 2021 du « patrimoine pour tous » pour une quarantaine de visiteurs. Ils nous expliquent comment ils ont envisagé leur « journée patrimoine » pour vous, pour nous, pour tous : Michel. Photographe de formation et par passion, j’ai abordé cette journée en « conteur d’histoires ». Celles des lieux et des événements qui ont marqué notre patrimoine local vu à travers l’objectif de photographes toulousains. Des histoires auxquelles j’ai participé au cours de mes formations chez Émile Godefroy et Roger Gril, et qui sont transcrites dans l’Encyclopédie historique de la photographie à Toulouse de 1914 à 1974, de François Bordes. Des histoires plus récentes aussi que j’aime partager avec mes carnets de photographies, témoins de nouveautés patrimoniales, comme la machine animée du géant Minotaure, ou d’autres plus éphémères, comme le Carnaval 2020 aux Pradettes. Thérèse. J’ai proposé sous forme ludique de visiter le patrimoine verrier de notre région. Sur quelques coups de dés, il fut question de visiter châteaux, musées, églises, maisons bourgeoises recelant de superbes vitraux… ces visites aléatoires pouvaient aussi être chronologiques, montrant l’évolution des styles et leurs contextes. Qu’ils ‘aillent’ à Toulouse, dans le Tarn, l’Aveyron, le Gers… les joueurs devaient chercher photos, objets, ou vitraux de ma façon pour gagner… une surprise. (bijou, porte-clef pour tous !) J’espère avoir su partager ma passion du vitrail. Les échanges avec ‘les joueurs’ furent denses et m’ont beaucoup appris. Je les remercie ainsi que mes collègues des Talents Cachés. Lucie. Comme j’aime créer des mosaïques à partir des matériaux les plus divers, je suis arrivée à cette journée avec « mon petit stock multiple » : morceaux de tesselles, pâtes de verre multicolores, galets, ardoises, plumes, sable, bouts de bois. À partir de quoi le jeune public réalisait une minimini mosaïque de 10cm/10, en toute liberté d’inspiration. Mes stagiaires du jour avaient entre 6 et 14 ans et j’ai admiré leur capacité d’imagination et leur concentration. Pour vous, pour nous, pour tous, c’était aussi une exposition : les vitraux de Thérèse, les photographies de Michel, les mosaïques de Lucie, les terres cuites ou séchées de Nicole Merlette. Pour vous, pour nous, pour tous, c’était aussi des ouvrages du fonds de la bibliothèque, consacrés aux techniques et aux écoles des disciplines présentées, magnifiquement illustrés, ou traitant des merveilles de l’architecture toulousaine. Nous tenons à remercier toute l’équipe de la médiathèque pour cette participation éclairée. Le mot de la fin ? Tout simplement celui qui a guidé l’esprit des propositions européennes dans le choix du thème, « une occasion de se retrouver, de partager, d’apprendre et de s’émerveiller ensemble ». |
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